Moleiro a écrit :Non, je n'ai pas de prof g toujours travaillé tout seul, je sais que cela ne peut créer que des lacunes mais à 61 ans j'ésite et je regrette au même temps, mais je suis comme même satisfait de mes progrès par contre en ce qui concerne le détail important de la colonne d'air je cherche des bases d'entrainement sur le web et c pas évident .
Merci pour votre aimable réponse.
Il ne faut pas baisser les bras : c'est aussi à peu près l'âge où j'ai débuté la trompette (je jouais précédemment clarinettes, saxophones et accessoirement de la flûte traversière). Je ne dis pas que c'est facile de se mettre à la trompette et comme adulte, on se pose souvent trop de questions.
Ceci dit j'ai débuté avec un prof, mais au bout 3 - 4 ans, je piétinais un peu, faute de gérer correctement toute la 'soufflerie' : le prof me donnait des exercices, de vagues conseils et à moi d'arriver à un résultat, quel que soit le moyen. J'ai beaucoup cherché de conseils, trucs, méthodes divers sur internet, mais pour ce qui me concerne çà m'a souvent plus embrouillé que fait progresser. Depuis cet automne je reçois des leçons particulières d'un prof/copain que je n'imaginais pas aussi versé sur la pédagogie de la soufflerie. Je crois que les progrès sont là, en me référant également à la
méthode de Greg Spence (en anglais). Mais rien ne peut remplacer la rencontre en direct avec un prof qui en plus d'être compétent musicalement soit surtout attentif et patient. C'est vrai pour tous les instruments, mais plus encore pour les cuivres, je pense, car l'essentiel se passe 'à l'intérieur' : le prof 'devine', anticipe, pour corriger immédiatement toute dérive ou erreur.
Pour ce qui est du passage Do-Fa, je dirais comme Laurent : après un an de pratique, il n'y a pas forcément lieu de s'affoler. Rien ne sert de vouloir brûler les étapes, même si on en a tous envie... Dans le cas particulier de passage lié, il faut à mon humble avis, passer 'en souplesse' sans forcer aucunement 'sur la gueule', en utilisant un mouvement de la langue arquée vers le palais et en soutenant la colonne d'air le plus bas possible (particulièrement au niveau des côtes flottantes) mais sans crisper, ce qui a pour effet immédiat de contracter la gorge (et de réduire le flux d'air) alors qu'elle devrait au contraire se 'gonfler' de façon détendue. Il faut beaucoup de pratique répétitive et en état de concentration maximale. Ceci n'engage que moi : je ne suis pas forcément qualifié pour conseiller; c'est plutôt mon expérience personnelle. Que les profs me rectifient si j'ai dit des co***ries !
J'ajoute qu'il faut s'astreindre à pratiquer quotidiennement une mise en train hyper-consciente avec courte séance de buzz avec embouchure et travail de la hauteur 'à la langue', puis des exercices de souplesse avec l'instrument comme on peut en trouver sur
ce site (mais il y a quantité d'autres ouvrages didactiques dans le commerce). Pourtant, il ne faut pas perdre de vue que l'exercice écrit n'est pas tout : encore faut-il qu'il soit réalisé correctement et pour cela, je le répète : rien de tel qu'un prof à ses côtés).