Méthode Claude Gordon

[lionel57]

Je veux entendre ca
Lionel

[cochons]

Je veux entendre ca
Lionel

On verra ce soir

[J-Vincent]

Bonsoir à tous
m'etant inscrit tout récemment sur le forum, j'arrive un peu tard dans la discussion...
En effet, super méthode. Mais qqs précautions sont nécessaires.
Je l'avais découverte, du moins sous sa forme "réclame" au dos de la méthode Arban, et elle me faisait envie depuis tout jeune !
Je l'ai travaillé à la fin de mes études au conservatoire, et j'avais bien gagné en gueule, surtout en aigu et volume.
Mais elle est mal structurée et si on la joue telle que décrite, elle provoque un surentrainement, a fortiori si pratiquée ts les jours.
J'ai parlé de mon expérience et proposé une réorganisation de cette méthode dans mon ouvrage "Préparation physique de la pratique instrumentale" (à propos duquel j'ai posté un message sur le forum à "pratique instrumentale", et que l'on peut commander en écrivant à art-athle-sante@orange.fr ).
D'ailleurs, j'ai appris après parution de mon livre qu'un de ses élèves qui promeut sa méthode, John Mohan, déclare que Gordon s'était rendu compte qu'agencée ainsi, elle présentait trop de difficultés, et donc la faisait travailler à ses élèves différemment.
La règle que j'observe et recommande pour tous les exercices strictement d'aigu et de souplesse, est qu'ils doivent s'effectuer sur la fraicheur, avec peu de répétitions, et des temps de pause appropriés. Ce qui malheureusement n'est pas le cas de la méthode Gordon; par contre, pour la "résistance", cela peut convenir.

Bonne soirée

[rico]

C'est justement avec John que j'ai étudié durant un an et demi...

Alors, cochons, t'en es où avec Gordon ?
Bonne soirée,
Eric

[cochons]

Salut,

Bah je n'ai pas trop avancé ... un heureux événement (de quelques mois maintenant) ne me permettant pas de travailler ma trompette comme souhaité ... donc a part quelques contines et de quoi me maintenir juste ce qu'il faut, je ne pratique que les 10 premiers exercices de Gordon

Ciao et bonnes fêtes

[cochons]

hello,

après une reprise intensive de ... l'embouchure, j'ai de nouvelles sensations plutôt sympa lorsque je prend la trompette ...

bref j'ai réussis à développer ma tessiture mais je bloque depuis quelque temps le contre mi ... J'ai un contre mib assez sonore mais je n'arrive pas à choper le mi.

J'ai essayé en arpège, en gamme, en direct .... etc ... rien n'y fait. C'est comme si je n'arrivais entendre le demi ton qui sépare le mib du mi

est ce que c'est une note pallier ou qui est dur à jouer à la trompette ???

Merci pour vos retour

[rico]

Salut cochons,

Tu devrais essayer de retenir l'air quand tu vas à l'aigu.
Joue un peu moins fort et ça sera plus facile de trouver le mi et les notes suivantes.
Je sais que faire un crescendo en montant est important pour Gordon, mais personnellement, ça ne m'a jamais réussi.

Bonne journée,
Éric

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[cochons]

Eric,

Merci pour ton retour ...

J'ai intégré mon POST au Sujet : Claude Gordon ... Mais ce n'est pas forcement lié. J'ai essayé avec ou sans crescendo, avec plus ou moins d'air.
Je pense que c'est peut être une sorte de pallier à surmonter, comme le do pédale à l'inverse.

Je me demande quand même s'il y a pas une histoire de résonance, de fréquence de la note mi aigu ? Limite le contre fa est plus facile à jouer (même si à mon niveau , il est tout petit, tout pincé, tout pourri ) ... Par exemple, sur une gamme montante, do ré mib ca passe, mi ça coince et fa ça passe (avec du mal) ...

ciao

bonne journée

[rico]

Il est en effet possible que le mi ne sorte pas et que les notes au dessus sortent, elles...
Pour moi, l'obstacle majeur au développement du registre aigu est le fait de jouer trop fort.

Ensuite , il y a une petite erreur dans la manière de travailler que font beaucoup de trompettistes, c'est de s'arrêter de jouer quand la note ne sort pas... je vais essayer de m'expliquer... :
Admettons que tu montes un arpège do mi sol do... la plupart du temps, si le do aigu ne sort pas, 99,9% des trompettistes vont s'arrêter immédiatement, et c'est à mon avis une erreur... même si la note ne sort pas, il faut la jouer quand même, car même si il n'y pas de résultat sonore, le corps apprend à produire la note, et pour peu qu'on ne force pas, le son apparaîtra un jour prochain...

Un autre élément qui de mon point de vue peut être néfaste , c'est de se concentrer sur les lèvres, ou la langue, ou je ne sais quel élément technique... même si ça marche pour certains...
Personnellement, je ne me concentre que sur le son que je veux produire...

Bonnejournée,
Éric



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[Jack]

Comme Rico, j'évite de trop souffler et je pense la note avant tout. Même si elle ne sort pas j'essaie encore, pour avoir la "sensation".

Parfois la note sort en la pensant plus haut ou plus bas que ce l'on croit. J'ai le même problème avec le contre-re# mais sur mon soprano (en mib). Elle sort clairement plus haut que ce que mon "oreille interne" m'indiquait. Et oui, j'ai de plus en plus des contre-ut#, ré et maintenant ré# sur mes partitions de soprano !

Avec d'autres doigtés (et il y en a beaucoup), certaines notes sont également plus faciles. Pour ce développement j'utilise souvent des arpèges qui me permettent de penser la note assez juste par rapport à la précédente. En même temps je cultive le grave de manière à ne pas fatiguer les lèvres et ouvrir la gorge. Le do pédale sort "juste" et pourtant c'est difficile, comparé à un bugle ou il tape net sans aucune difficulté.

Autre truc pour le développement qui me réussit bien, c'est de jouer des exercices ou pièces à l'octave supérieur, même force, même style. Il faut également faire gaffe à penser une ligne mélodique comme un long souffle en évitant que la langue fasse du hachoir et casse ce flux. Lire Carruso à ce sujet